FAQ

Most frequent questions and answers

Une fois vos points de déversement identifiés et caractérisés en terme d’enjeu (nombre d’EH); 3D EAU est en mesure de diagnostiquer la complexité hydraulique de chaque site et de vous proposer un dispositif d’autosurveillance adapté à vos attentes.

3D EAU est en mesure de lever une non-conformité à la norme ISO 4359 à l’aide de la modélisation 3D. En effet, l’outil permet de calibrer une loi hauteur/débit spécifique à l’environnement hydraulique du site sans avoir besoin de réaliser de travaux conséquents.

 

De façon similaire à une maquette réelle, la modélisation 3D permet de présenter le fonctionnement d’un ouvrage préalablement à sa construction. Selon les résultats du diagnostic de la conception initiale et les possibilités d’optimisation, la modélisation permet de tester plusieurs scénarios et de sélectionner le meilleur compromis coût/efficacité.

 

José Vazquez, professeur à l’ENGEES et chercheur au laboratoire ICube à Strasbourg, s’intéresse à cette question depuis environ 20 ans. Il a dirigé une douzaine de thèses de doctorat (toutes accessibles en ligne) sur ce sujet :

– Certaines avaient pour but le développement de codes de calcul (en 1D : Marc Buyer 2002, Maher Abdallah 2005, Georges Kesserwani 2008 ; en 2D : Rabih Ghostine 2009, Quentin Araud 2012 et en 3D : Jonathan Wertel 2009, Gilles Isenmann 2016).

– D’autres s’intéressaient à la validation des codes de calcul 3D au moyen de données de mesure (Gislain Lipeme-Kouyi 2004, Matthieu Dufresne 2008, Laurent Solliec 2013, Vivien Schmitt 2013, Salma Bellahcen 2016).

– Enfin, certaines se focalisaient sur le développement de méthodologies pour la mise en oeuvre de ces codes de calculs dans le cadre des réseaux d’assainissement (Sandra Isel 2014).

A l’issue de cet important travail de recherche, on peut conclure qu’un modèle numérique 3D est à même de reproduire un écoulement réel d’eau dont on cherche à déterminer la position de la surface libre (par exemple pour établir une relation hauteur – débit) ou encore la répartition du débit entre plusieurs exutoires possibles. La distribution de vitesse est également modélisable si le modèle de turbulence est choisi avec pertinence. Ces nombreuses années de recherche ont aussi et surtout permis de montrer qu’au-delà du choix des modèles, c’est avant tout l’analyse hydraulique préalable qui constitue l’étape clé dans la modélisation numérique 3D d’un écoulement. La double compétence de 3D EAU, à savoir hydraulique et modélisation, est ainsi indispensable !

Tout n’est cependant pas modélisable facilement. Certains écoulements, comme ceux de fluides visqueux (tels que les boues) ou encore les mélanges eau – air (tels que dans un puits de chute) nécessitent des approches très spécifiques. Les thèses CIFRE de Nicolas Schaer (2018) et Gabriel Guibu Pereira (2019) menées au sein de 3D EAU ont fourni les éléments de mise en oeuvre de la modélisation pour ces contextes très particuliers.